Le 27 juin, j’arrive aux aurores au mess de l’école pour retrouver notre camarade Rady sur le parking.

Un café croissant nous attendait pour ensuite nous rendre avec Jean-Paul à la journée porte-ouverte du régiment de transmission qui occupe notre école.

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Plein de stands, des véhicules militaires, des démonstrations de matériels de transmission, un animateur, une buvette et plein de militaires.

Mais où en étais-je déjà ?

Oui, une nouvelle porte a été percée dans nos murs, ceux donnant directement sur l’axe Aéroport centre ville.(route de Saint Germain Lembron). Murs que nous avons longtemps longés en plein hiver sous grand froid, lors de nos gardes de nuit en 3ème année. Cette porte étant ouvertenous avons pu avec Jean-Paul et sa Teutonne auto pénétrer dans l’enceinte de notre école.

J’avais, sur conseil de Jean-Paul,  pris soin de laisser mon auto rouge de courtoisie au mess.Nous faisions partie des premiers visiteurs de la journée porte ouverte du régiment de transmission.Quelle désolation fut pour nous de ne pouvoir point visiter nos énormes bâtiments, gymnase, et S1.Ainsi va la vie, un rapide contrôle au sortir du parking pour constater que dans mon étui à appareil photo je disposais bien d’un Nikon endormi et nous voilà dans la grande allée.

Grande allés, souvenez vous !

Nos rangers briqués battaient le bitume par tous les temps pour nous rendre à pas cadencés de nos piaules enfin plutôt de nos compagnies vers nos salles d’études.

Disparus le coiffeur, la salle de musique, la piscine,

Disparus ce silence et fraicheur matinale,

Disparus les chants militaires associés à chaque section,

Disparus le ‘’onnn deuuuu’’ des responsables de section de semaine,

Disparus les bleus de chauffe, les treillis plus ou moins bien ajustés,

Disparus les survêtements bleus de nos jeunes années de jeunes adolescents.

Disparus les uniformes ?

Heuuuu pas tout à fait ,car nos habits d’ados avaient été remplacé par de vrai uniforme militaires.

Une musique de fond, un animateur au micro, quelques animations, des hauts parleurs un peu partout.

Un petit champ de foire que même une odeur de crêpe venait rappeler.

Se promener, humer l’air, essayer de ressentir notre jeunesse au travers de cette foule avait quelque chose de pathétique.

Qu’importe notre sentiment du moment nous étions fier d’être encore là,  présent en cette année du XXIème siècle.

Partager sur un  banc des portions de vie avec Jean-Paul puis avec d’autres camarades a très vite était l’unique raison de notre présence.

Le temps du repas arriva et aussitôt de nous retrouver à table pour échanger encore une fois avec d’autres camarades.

Quel plaisir de connaitre d’autres camarades que la sélection de sections et de compagnie n’avait pas permis de faire.

La qualité du repas et l’abondance de boisson ont eu raison de notre appétit et soif.

14:00 Oops, la grande messe dans la salle de cinéma s’annonçait.

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De nous diriger vers le cinéma pour rapidement ne pas y arriver  en retard.

Amusant de retrouver cette grande salle où nous venions tuer parfois notre ennui.

Le colonel du régiment de nous féliciter de perpétrer le souvenir de l’école ainsi que de nos camarades disparus et de comparer notre action à celle de son école, St Cyr.

Un petit mot du nouveau président, présentation de son équipe montée sur l’estrade pour l’occasion.

Arrivée du tout nouveau drapeau de l’association afin de nous permettre d’éviter toutes les démarches de transport entre son lieu de garde et les éventuelles cérémonies.

Petit mot de notre Patrick Radziszewski, des chiffres, des actions, des votes à main levée et nous voilà dehors une fois de plus pour cette fois nous rendre rapidement sur les lieux d’une petite prise d’armes où toute promotions confondues nous entonnèrent la Marseillaise.

Quelques photos, puis quartier libre sous les parasols où nous purent reprendre nos discussions à bâtons rompus.

L’heure du pot de l’amicale au réfectoire des 3ème année s’annonce, un petit mot du président quelques amuses gueules associés à du punch bienvenu et nous voilà reparti vers Le Broc pour passer une agréable soirée entre nous.

La salle est immense et donne sur la plaine ou coule l’Allier.

Jean-Paul me fait le tour du propriétaire en me nommant les villages tout en bas. Un DJ attend son heure, commence alors les festivités.

Je vous passe les plats et le vin mais sachez que tout était merveilleux et surtout très bien organisé. La chaleur de la journée accumulée dans la salle avait un peu de mal à se dissiper en fin de soirée.

Nous étions contents de nous retrouver ensemble et au diable les petits avatars.

Le DJ n’a pas eu le temps de lancer ses platines quand vers minuit tous les petits camarades levèrent le camp pour rejointent leurs pénates en ayant pris soin, pour certains, de venir serrer cordialement la main des organisateurs.