SOUVENIRS D'UN BIP au GE3 :
Bonsoir à tous,
notre cher adjudant Dietrich trouva un jour que nous avions les cheveux trop longs.Il emprunta donc une tondeuse au salon de coiffure et à l'issue des cours confia la mission à l'élève de jour de nous tondre.Il nous demanda de passer un par un au bureau et nous nous demandions why.Après avoir subi le châtiment,mon camarade Kervazo et moi-même ayant tenté de rameuter le reste de la section(sans succès)nous retrouvâmes à la porte du CDT Mandron.Toc-toc!Entrez!! Elève sous-officier Machin etc...
C'est à quel sujet? Nous nous tournons...C'est pour ça!......Attendez dehors.
2 minutes plus tard la porte s'ouvre:"vous êtes passés par la voie hiérarchique pour venir me voir?"
Non mon commandant!......Dégagez. Fin de l'histoire mais je pense que notre chef de section qui ne m'appréciait guère, dû me détester davantage.
Un matin ou je devais emmener la section au S1 après le rapport,notre adjudant me fait mettre la section derrière le bâtiment et me demande de me poster à 50 mètres et de commander.A la première tentative:"Garde à vous"(il dit à mes camarades de ne point bouger) il me cri:J'n'entend rien!....Comment mon adjudant??? J'n'entend rien!!!... Comment mon adjudant??? J'n'entend rien!!!!!! Comment mon adjudant???????????? Là il se rend compte que je me moque de lui et arrive vers moi tel une furie ,je ne sais plus ce qu'il m'a dit car j'ai cru qu'il allait me cogner.
__________________________________________________________________________________
souvenirs de BIPS au GE3 :
Moi , je m'en souviens d'une qui nous touche particulièrement tous deux, c'est vrai que j'en ai ri, que j'en ri encore maintenant et que j'apprécie, avec le recul, l'insouciance qui était nôtre, mais c'est une tranche de vie, un après midi de balade alors que nous tournions en rond dans la chambrée.
Balade qui avait bien commencé, tous deux dans la 204 (blanche) mais qui se termine dans l'estafette des "stroumfs", malgré tout sympathiques, compréhensifs et avenants face aux deux élèves de l'EETAT que nous étions.
Un peu de gravillon, de l'herbe et les deux idiots de pneus côté droit qui refusent d'accrocher et se laissent aller à manquer d'adhérence.
Alors? travers dans un sens, travers dans l'autre et en contre bas deux arbres. J'avoue que je n'ai jamais compris et encore maintenant, comment la 204 avait réussi à se coincer entre ces deux arbres, un au capot avant et l'autre au coffre arrière, je ne comprends pas, cela restera un mystère pour moi.
Et nos gentils gendarmes ne comprenaient pas non plus comment tu avais un hématome sur la tempe gauche alors que tu étais passager, ils n'ont certainement pas voulu approfondir la chose, ils étaient très compréhensifs, à l'époque.
Un peu de "kepchup" par les coupures de verre au visage, les 3/4 kakis un peu tachés, nous voilà embarqués dans l'estafette pour une livraison directe au poste de police, où, si mes souvenirs sont bons, officiait, ce jour là, l'Adjudant Chef Clément.
Après cela petite explication avec notre chef de section (Adjudant Garré et Adjudant Nargieux (en début de troisième année) affaire réglée. Que neni.
Ce que nous ne sommes peu nombreux à connaître, dans la semaine, l'Adjudant Labat m'amène avec son R10 faire le point à la gendarmerie et au garage où avait été "remisée" la 204.
Je ne me rappelle plus le nom du village, au nord est d'issoire sur les hauteurs, lors du retour dans la descente, l'histoire se répète, dans un virage gravillonneux, la R10 en dérapage, posée sur le toit en travers du fossé, tout cela comme dans un ralenti, nous ne roulions pas vite. Et nous revoilà dans l'estafette des gentils gendarmes..ils en ont eu du labeur avec nous !
Je ne vous raconte pas le retour au domicile de l'Adjudant Labat ! J'étais dans mes petits souliers, deux voitures en 3 ou 4 jours.
Pour l'histoire, l'Adjudant Labat était de Tartas, dans les landes comme moi, Daniel Calliot doit s'en souvenir, et lors des TP il était celui qui distribuait les pièces et composants. (N'était pas très copain avec la "figue" et Babsky) Il est décédé voilà quelques années, dans les Landes.
La suite c'est l'histoire de la simca 1100 achetée au S/C Chapiteau qui nous faisait l'IEC.
L'IEC franche rigolade où un jour, si ma mémoire ne me trahit pas, nous avons vu AUTIER descendre du GMC avec le levier de vitesse dans la main ! !
_________________________________________________________________________________________________
Les clubs du jeudi :
C'était tout de même autre chose le club pêche; nous étions cependant quelques uns, à avoir choisi cette activité; il fallait presque autant d'audace pour la choisir qu'il n'en fallait pour faire du parachutisme; le moniteur en était l'adjudant-chef Achille, notre très respecté chef de section; il nous a donc appris l'art de la pêche qu'à vrai dire, quelques uns d'entre nous connaissions déjà pour l'avoir pratiqué dans l'enfance ou l'adolescence, un peu auparavant; donc, nous partions assez loin, à pied, en direction du Puy-de-Dôme et nous nous arrêtions après avoir parcouru 7 à 8 kms; mais là où nous nous arrêtions, il n'y avait ni ruisseau, ni rivière, ni bief, ni même la moindre flaque d'eau; à vrai dire, nous n'avions emmené ni canne, ni hameçon, ni bouchon, rien qui puisse ressembler de près ou de loin à un quelconque matériel de pêche; les premières fois, cela nous étonnait. Là, Achille disait: "Sieste punitive pour tout le monde". Nous avons compris plus tard que la pêche comportait plusieurs aspects et que face à la difficulté d'en choisir un, il avait choisi de nous enseigner celui qui était susceptible de faire le plus large consensus: le repos. Avec nous, les poissons pouvaient dormir sur leurs deux oreilles, pardon: leurs deux ouïes...Mais nous appréciions énormément ces trop brefs moments de répit. Souvenirs...
Portez-vous bien.
__________________________________________________________________________________________________________